Le ka et tout ça

New-York.
Un grand rouquin débarque de l'avion et passe la douane, sa DS à la main sans autre problème qu'un froncement de sourcil de la part de l'agent de la douane. Aperçevant les blouses blanches en costume noir venus le chercher pour un allez simple chez "tonton pillules roses", le geek se faufile avec la grâce et la discretion d'un Chewbacca dans les chiottes de l'aéroport, tout en remerciant Tom Clancy pour les super jeux d'infiltration qu'il a commercialisé.
Un étrange son de carillon résonne alors à ses oreilles et le p'tit dealer tombe dans un grand trou blanc tout en perdant connaissance.

Un grand poil de carotte à l'odeur de trans', ça ne passe pas inaperçu et les blouses blanches ont vu le gros con disparaitre dans les toilettes... ils entrent à leur tour et... plus personne. L'un d'eux se met alors a fracasser une porte de colère tandis que les autres se dispercent dans l'aéroport à la recherche du sale mioche.

New-York encore.
La classe, New-York, la ville de tous les excès. Après avoir escaladé le Mont Rushmore, pendu au nez de Georges Washington, pissé du haut du barrage des Trois-Gorges et sauté du plus haut sequoia du Parc National, un p'tit bourg' style Largo Winch décide de partir à la conquête de la plus grande dame de la ville. Non, pas Hillary, mais la grande française de cuivre. Le temps de faire ses emplettes (cordes, harnais et tout le toutim) et le voila qui sort de la boutique, son sac plus chargé et son portefeuille plus léger (putain, 500€ pour 50m de corde en teflon, l'arnaque)... pour aperçevoir un taxi jaune qui dérape et fonce sur lui.
Un étrange son de carillon résonne alors à ses oreilles et le p'tit richard tombe dans un grand trou blanc tout en perdant connaissance.

Un rasta sort du taxi et éteint le début d'incendie que son join a déclenché sur son pantalon. Il fait le tour du taxi, secoue la tête et jete sa cigarette magique.
-"Woooh, putain le trip, j'ai cru que j'avais roulé sur un WASP"
Puis il repart comme si de rien n'était.

New-York, toujours.
-"Geteupaaaaaaaaa... geteupaaaa"
Un balayeur (en slip?) nettoie les restes de pizza, de pasta, de ciabbata et de marijuana dans un resto italien en chantant de sa voix aigue, non sans lancer de temps en temps un regard amoureux sur son saxo.
Malheureusement, le patron du resto, après avoir abusé du Chianti et de ses deux voisines avait oublié la veille de payer la taxe de "protection" (dernière échéance). C'est donc une escouade de mafieux irlandais qui débarque de bon matin et, du trottoir d'en face, se met a mitrailler le resto avant d'y balancer quelques cocktails molotov. A l'intérieur, plus rien ne vit... aucun importance car quelques instants avant,
Un étrange son de carillon résonne alors à ses oreilles et le niakoué tombe dans un grand trou blanc tout en perdant connaissance.

Içi et maintenant... et croyez-moi, ce n'est plus New-York, MARRE de NEW-YORK!!! FAIS CHIER NEW-YORK
Lequel se réveilla le premier? Aucune importance, mais ce sont trois fiers gaillards qui se relevèrent, la gueule de bois et l'estomac retourné.

Petit coup d'oeil autour d'eux... au-dessus d'abord, première chose qu'ils aperçoivent lors de leur réveil. Un ciel où brille étrangement une multitudes d'étoiles, rien de commun avec le ciel pollué de New-York.
Nous ne sommes plus au Kansas, Toto, ça c'est clair.
Puis, toujours dans l'inspection rapide. Ils se trouvent... autour d'un feu de camp qui crépite, seul bruit perceptible, dans une zone dégagée... du sable au sol... le désert peut-être. Difficile de voir, car le seul véritable éclairage vient de ce petit feu. Aucun lumière au loin, ni éclairage public, ni phares de voitures, rien. Même la lune n'est pas visible...

Mais de toute façon, tous ces détails viennent en second plan, car de l'autre côté du feu, un homme les regarde, immobile. On pourrait même le croire mort, momifié sur place, si ce n'était ces yeux brillant d'un feu intérieur. Un large chapeau tout droit emprunté d'un film de Clint Eastwood visé sur le crâne, une main posée sur une broche de viande à l'odeur qui vous titille les narines. Difficile d'en voir beaucoup plus pour le moment.
Tout le monde reste immobile un instant puis tout à coup, une voix retentit dans le silence de la nuit, SA voix, tandis qu'il donne un tour de broche rapide et que la graisse tombe dans le feu.
-"Aï... je vous attendais..."

*Seager (oui, autant truander tout le personnage en plus de l'image) regardait béatement l'homme qui lui faisait face.
Il vérifia si ton son équipement était encore avec lui, vérifia s'il avait bien encore son porte monnaie et dit:*

"chui dans un bad trip c'est ça? je me rappelait pas qu'on avait le droit de faire des feux en plein New York... D'ailleurs où est passé New York? Vous êtes qui d'abord?"

Le bridé, encore accroché à son balai, se relève d'un superbe coup d'abdo. "Comme Bruce!" Seulement, immédiatement après, il se met légèrement à trembler "pas comme Bruce..."

Hu...huuh...Vous êtes qui? Où on est? Je suis mort, c'est ça?

Il se lève tout à coup, et, comme prit d'un accès de folie, saute partout en hurlant

LES COKTAILS! LES BOMBES! ON VA BRULER!

Après avoir jeté des coups d'oeil tout autours de lui, il se rassoit en avalant sa salive. Conscient maintenant d'être passé pour un con. Il essaye de se faire encore plus gringalet qu'il ne l'est.

Aï...
Ouvre un oeil, puis un second...

P'tin, trop délire, on t'a déjà dit que tu ressemblais comme deux goûttes d'eau à John Carver? Regarde autour de lui Et en plus c'est comme si j'avais été téléporté dans fractal... Trop cool! VOus êtes qui les mecs?

[Il aurait été très facile de démarrer l'aventure comme ça, étant donné que je suis un geek, mais je n'aime pas la facilité...]
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JF fut le dernier à sortir du brouillard.

Putain ma tête... Qu'est ce qui m'est arrivé?

Ouvre difficilement les yeux puis regarde autour de lui, incrédule.

Qui... QUI ETES VOUS BORDEL??? CH'UIS OU?
Putain vous m'avez kidnappé?
...

Vous vous êtes plantés les gars, si vous croyez que mon vieux va vous filler des tunes, il est trop content de s'être débarassé de moi...

JF essayait de dissimuler sa peur, mais dans un lieu inconnu, au milieu de personnes inconnues, c'était difficile... Il cherchait quelque chose auquel s'accrocher, ses affaires par exemple...

Le cowboy poussa un léger soupir tandis qu'il fronçait des sourcils. Une belle brochette de zigotos en face de lui. Quelle "chance".
Puis il ouvrit à nouveau la bouche.
-"Je ne vous ai pas enlevé quant à ce..." Il se tourne vers le richard "Nouilliaurk, je ne connais pas, ni ce John Carver et non, vous n'êtes pas mort... encore que...."

Un nouveau soupire puis il donne un tour au morceau de viande. La nuit va être longue, il le sent. Attendant que chacun y soit allé de sa petite crise d'hystérie, il reprend
-"Vous êtes dans les Terres Désolées, l'Oracle m'a prévenu de votre arrivée... des apprentis" son visage grimaca un instant, comme si le mot qui suit le blessait "pistoleros venu d'un autre monde... "

Puis il se mit a parler, il expliqua son monde, durant ce qu'il sembla être des heures. Il raconta comment les Temps Anciens et leur technologie furent oubliée au profit d'un système féodal, dont les pistoléros étaient les gardiens de la justice et de l'ordre, puis comment ce même système s'écroula peu à peu, tandis que le monde se déchirait, que la réalité perdait peu à peu pied, libérant des démons de chair, d'esprit ou investis dans des machines, que le temps lui même devenait flou.
Un rapide coup d'oeil d'ailleurs des fiers arrivants à leur montre leur confirma ce point.

L'aiguille des heures avancant plus vite que celle des secondes sur la montre Rollex du Richard, 12h98 le mardi, jeudi et dimanche sur celle en plastoque digital du chinetoque et l'aiguille des minutes avancant à contre-sens sur celle Xena du geek... Un cauchemar helvète.

Et le cowboy continuait, il raconta comment les pistoléros disparurent peu à peu de la surface de la terre(?), faisant perdre aussi l'espoir aux gens
-"Nous ne sommes plus nombreux maintenant... pour ce que j'en sais, je pourrais être le dernier"
Silence, puis il continue
-"Et pourtant... il semblerait... que votre destin soit lié au mien... non que je comprenne vraiment la raison... on ne lutte pas contre son ka. Vous avez été appellés... des portails s'ouvrent et se ferment... des portails sur d'autres mondes... certains ramènent des choses déplaisantes, d'autres ramènent vers d'autres époques... vous venez de l'un d'eux..." hésitation "de trois d'entre eux plutôt"

Au fait, je m'appelle William Albuquerque."

Il ramena ensuite la viande à lui et, sortant un couteau d'une 30aine de centimètres, entreprit de la découper en tranches. Tout à son travail et sans même lever les yeux vers vous, il ajouta
-"Des questions?"

[Deux pour le MJ:

on a nos affaires?
C'est quoi cette montre Xéna?
Qui a parlé de John Carver? Si tu penses à moi je rappelle que c'était une entrée trop facile que j'ai abandonnée...]

JF regardait perplexe la montre Xéna à son poignée, non content de s'être fait enlevé on lui avait aussi volé sa belle montre de famille... Putain si il s'en sortait il allait prendre un de ces savons par son père... Et puis comment il le saurait d'abord? Ce vieux a voulu s'en débarrasser dans ce centre, et bien il le verrai plus le fiston!

Où il était? Qu'est ce que racontait Clint Eastwood? Est-ce qu'il avait encore de ce qu'il avait pris parce que ça avait l'air puissant... Voici les quelques questions que Jean François aurait bien aimé poser.

En résumé on est des "élus", venus d'une "dimension parallèle" pour sauver le monde? Et ça, montre sa montre, c'est ma montre Power Rangers? Tu vas nous obliger à porter des collants et à mettre un casque de moto? Je vous préviens, je prend le rouge!

JF était à la limite de la crise de nerf...

[HJ: ouais, j'ai inventé la montre... bah, dis-moi quelle montre tu as et je change détails détails
Et de deux, idem, bah ouais, j'ai retapé mon texte sans avoir le votre sous les yeux donc j'ai mélangé ce que tu as dis à ce que tu aurais pu dire mais n'a pas dit... content? Après tout, le temps est changeant... qui te dis que tu ne l'as pas dit, puis que vous êtes revenu quelques secondes avant puis que tu as sorti l'autre dialogue et...

Ok ok, je ferme la parenthèse ]

"monde parallèle toi même!"
bon qu'est ce que je vais poser comme question:
"C'est quoi cette histoire de ka? Pistolero? Ca sous entend qu'on aura des flingues? je préfère plutôt mon super pistolet grappin et mon piolet..."



*réflexion intense*

"comment on fait pour rentrer chez nous?"

Le bridé n'en revenait pas. Sous le choc de toutes les révélations, il prit comme élément le plus étrange, probablement celui qui l'était le moins. Après avoir laissé les excentriques parler; il faut toujours laisser parler les riches en premier, il osa marmonner.

Co...comment ça se fait que vous parlez la même langue que nous si on vient d'un univers parallèle?


[HJ: C'est vrai quoi! Pourquoi les péons sur une planète de Pégase parlent la même langue que les valeureux explorateurs d'SG1??? ]

-"Des élu? Des collants? Rôdeur de Puissance? Un pistolet grapin? Je... ne comprend pas."
Et voilà, le vieux pistolero tout tourneboulé. Il vous ignora alors un instant et finit de découper la viande avant de vous tendre trois assiettes en aluminum cabossées contenant un bout de bidoche chacune.
-"Je ne connais pas la raison de votre venue... ni s'il existe des possibilités pour vous de revenir chez vous... quant à votre langue, vous vous exprimez en Haut Parlé, la langue de la noblesse, quelle surprise à ce que je la comprenne?"
Il s'empara de la viande du bout des doigts et commenca à la mastiquer, sans gêne
-"Je dois vous évalu... vous former, je pense"
Le doute se fait entendre dans sa voix
-"Mais demain. Il est déjà tard et j'ai besoin de repos, la journée a été longue"
Le vieil homme se déplia, s'étira... puis alla se coucher non sans un dernier
"-Il y a des couvertures, là, prennez-en, les nuits sont fraiches. Et tâchez de vous reposer un peu"

Himalaya, la cordillère des Andes, disney world, et maintenant un monde parallèle. Aucun problème, cette situation laisser enviseager des perspective incroyable...

Seager prend une couverture après avoir mastiquer longuement comme il avait appris chez ses potes d'Amérique du sud avec qui il s'était isolé, puis alla se coucher dans la couverture non sans faire une méditation juste avant.


*réflexion intense*

"putain chui végétarien!"

Dans ce cas je prend ma paire de jumelles high teck, je regarde dans les directions disponibles, puis j'utilise ma boussoles.

en attendant je regarde ce qu'il reste du mini camp, s''il y a des provisions, des fioles avec un logo bizarre... et j'observe ensuite les deux autres.

Putain j'ai la dalle! Y'a pas d'café?

Réalisant ou se souvenant tout simplement.

Ah ouais, c'est vrai... Le désert, le cowboy et tout ça... Vers Bob Morane, Tu réveilles Bruce Lee ou je m'en charge?

JF regarde partout autour de lui, observe le paysage, plus particulièrement la maison au loin... Si loin...

Alors que le rouquin lui shoot dedans, le petit chinois se réveille en sursaut, quittant du même fait sa position fœtale.

Que...quéia? Qu'est ce qu'il se passe.

D'un seul mouvement se rapprochant plus du saut d'insecte que de l'étirement matinal du félin, il se retrouve sur ses petons et regarde dans toutes les directions. Sans même penser à saluer ses compagnons, il demande.

Il est passé où?

"J'en sais rien. Prenez chacun vos provisions, vos couvertures. Je penses que le plus logique maintenant c'est de trouver une trace de la civilisation. On va commencer avec la baraque au loin"

Je prend mon sac perso (sans jumelle, la dech') mes provisions (eau et bouf... pas de medoc?^^) et je me dirige vers la cabane accompagner des deux autres.

[HJ: Que dalle! ]

Le chinois, entouré de sa couverture, saisi son balais avec lequel il est arrivé dans ce monde. Il s'éloigne un peu du type qui semble tout à fait à l'aise dans cette histoire de dingue, pour se rapprocher de celui qui l'avait réveillé avec toute la douceur d'une mère poule.

Heu...pourquoi on devrait aller là bas? On sait même pas pourquoi on est là! On...ça se trouve on va se mettre en danger si on va là bas! Qui vous dit que les gens nous aideront?


Toute sa vie, il avait appris à ne compter que sur lui même...et son gang mais cette époque était révolue désormais.

JF regardait Largo partir seul avec des vivres et une couverture, Fit encore une fois un tour d'horizon avant de répondre au chinois.

Je suis d'accord avec toi, je trouve ça louche, comme par hasard le seul endroit où on pourrait avoir envie d'aller c'est cette maison... Ca sent le piège mais... à part ça je vois pas ce qu'on peut faire!
Aller dans les montagnes? Trop loin et de toute façon les montagnes j'aime pas, quand j'étais en vacances dans la Vésubie, je détestais les marches en montagne, ça grimpe tout le temps, c'est dur, t'as chaud... Merci mais pas pour moi!
On peut aussi rester ici, à prier pour qu'on nous renvoit chez nous, mais t'y crois toià cette histoire de monde parallèle? Si on reste ici j'ai peur qu'on y reste longtemps...

Je crois que le mieux c'est encore d'aller avec l'autre, puis au pire, si c'est dangereux, on le laisser devant et on court...

JF ramassa sa couverture, quelques vivres et fit signe à Tchang de le suivre.

男子女子 resta un moment à regarder les deux autres partir vers les habitations en serrant contre lui son balais...comme si celui-ci avait le pouvoir de le protéger. Finalement, après avoir jeté un dernier regard tout autour de lui, il prit lui aussi de quoi manger et boire au moins pour le prochain repas, et, sa couverture toujours autour des épaules et tenant fermement son balais, il rattrapa JF en trottinant.


Oui, laissons-le passer devant!

Un ver des sables surgit et les engloutis tous
Oups, ça c'est le scénar' de Dune

C'est encore loin, Grand Schtroumpf?
Non, plus très loin, juste encore... heu... chais pas

Bref, les p'tits gars marchent en direction de la batisse, marchent et marchent dans le sable... peut-être un peu plus loin qu'ils ne l'auraient cru, le trajet, et arrivent devant elle alors que le soleil les surplombe déjà.
Oh un magasin d'arme qui fait des soldes... nenni, que dalle, c'est juste un vieux motel à l'américaine abandonné.



Quelques carcasses de voitures rouillant sur le parking au bitume fondu, la plupart des fenêtres donnant sur les chambres brisées, la porte de la réception grande ouverte... ou plutôt hors de ses gonds et le grand panneau habituel avec néons, tombé sur une vieille camionette et la piscine... bah, c'est du sable maintenant qui arrive à raz bord, plus de cette eau limpide et chlorée si attirante.
Une légère brise souffle maintenant sur le désert et la température commence à se faire sentir tout doucetement

Au moins on sait qu'on n'est pas perdus! La civilisation est proche, même si il semble qu'elle n'a pas mis les pieds ici depuis un moment...

JF posa sa couverture sur le sol et se dirigea vers la réception.

Je vais voir si le téléphone marche encore! Cria-t-il en direction de ses deux nouveaux meilleurs amis... ses compagnons de marche... les deux autres quoi!
Pis j'espère que je vais trouver un distributeur, avec de la vraie bouffe aussi...

Arrivé là où aurait dû se trouver une porte, il s'arrêta, se demandant s'il avait bien fait de venir jusque là... Puis bon, on n'est pas dans un film d'horreur de série Z après tout! Il entra lentement, écoutant chaque bruit, chaque craquement du bois sous ses pas...

Okay va voir la réception, faudrait visiter les différentes pièces de ce motel, voir s'il y a encore des habitants, et sinon voir pourquoi il ne sont plus là. Sinon: ON LOOT!!!!!

et on trouve un endroit au perché pour la nuit, et on reste en groupe.

*diling diling** fait la cloche rouillée lorsque le groupe pénètre dans la pièce surchauffée et relativement sombre (la faute aux stores baissées)

Oh la belle réception! Un p'tit gars souriant de toutes ses dents vous attend derrière le comptoir. D'ailleurs on les voit bien ses dents, vu que toute la chair autour de la bouche sont depuis longtemps retournées à la poussière.
Outre la momie pourrie, il y a... bah, plus grand chose. Le comptoir avec le traditionnel panneau de clés derrière... Il en reste d'ailleurs encore quelques unes. Un présentoir-tambour renversé, le style qui avait du reçevoir des cartes postales de la région... et trois portes. L'une derrière le comptoire, portant l'indication "privé", l'autre vers "remise" et la troisième vers "cave".

Quelques tas de crasse par terre, une poubelle et un casier à la porte de travers. Ah oui, un distributeur de soda de couleur orange vif traversé par une flèche bleue (marque Orangola)...