Le principe de la demi-vie
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Le principe de la demi-vie
Le professeur Nikarama de l'institut universitaire d'Onshu découvrit peu avant la fin de la terrible guerre qui ravagea le monde que la mort biologique peinait à entrainer la mort de la conscience.
Jusqu'à sa découverte, on pensait que sitôt que le cerveau cessait d'émettre des ondes cérébrales, c'était que le patient était mort et que sa conscience avait quitté le morceau de viande qui se mouvait encore sous vos yeux. Personne ne s'était posé la question de la raison pour laquelle les gens plongés dans un coma profond qu'on pouvait aisément confondre à une mort cérébrale pouvaient revenir à la vie. On n'avait pas plus creusé le sujet des morts cérébrales déclarées dans les hôpitaux où grâce aux efforts des médecins, des patients pouvaient revenir eux aussi à la vie, et ce plusieurs fois au cours d'une seule intervention pour finalement à la suite de leur internement reprendre une existence normale, sans avoir rien perdu d'eux même.
Il était clairement démontré avec tous ces cas que les médecins se trompaient sur l'origine de la conscience, et que le cerveau n'était pas réellement son siège.
Quelques théoriciens des siècles précédents avaient avancé l'hypothèse que la conscience n'était pas logée dans l'agencement des neurones ni dans ses flux, mais qu'elle se trouvait quelque part en dehors de notre corps et que le cerveau jouait le rôle d'antenne de transition. Ils n'étaient pas allés plus loin dans leurs théories tant le nombre de possibilités paraissait important. Étions nous des êtres immatériels qui avaient décidé de jouer aux marionnettistes? Étions nous des êtres matériels dont la conscience pouvait être projeté vers des corps humains pour les animer? Étions nous plus liés que cela à nos corps?
Le soucis principal qu'apportait ces théories, était la crédibilité tant elles permettaient de créer un lien étroit entre les différentes religions et croyances et la science.
Finalement, seul Nikarama, profitant des moyens alloués à ses recherches chez les psys, pu se permettre de mettre à l'épreuve ces idées lancées un peu à la va-vite.
Les découvertes qu'il fit étaient proprement prodigieuses. Il se trouvait que la conscience naissait bien dans le cerveau, à l'âge où l'embryon se transforme en fœtus. Le cerveau commence à émettre des ondes cérébrales. Le crâne est alors suffisamment peu épais pour permettre à ces ondes de s'échapper de l'enveloppe matérielle. C'est à ce moment là que la conscience commence à sortir du cerveau pour finalement siéger à portée de celui-ci tout en gardant la possibilité de s'en éloigner. Ce processus s'achèvera avec la fermeture de la fontanelle qu'on croyait être un artefact d'un troisième oeil que les mammifères auraient possédés à un moment de leur évolution.
La conscience sera alors en grande partie contenue à l'extérieur du cerveau et maintenue en contact avec le corps grâce à celui-ci qui effectivement servait d'antenne de communication. Bien sur le terme de conscience est exagéré ici, on pourrait plus parler de personnalité finalement. Car on rapproche souvent la conscience avec les perceptions. Or ce qui se trouve autours du cerveau humain et qui définit chaque être de cette espèce n'est pas capable de se percevoir puisqu'il voit, sent, goûte et entend à partir de son corps matériel.
Toutes ces découvertes permirent d'envisager la mort sous un tout autre jour. Et le professeur japonais fit la plus importante de ses découvertes ainsi.
La demi-vie
Il découvrit que lorsque le corps meurt, la personnalité qui l'entoure penne à se diffuser dans l'espace. Il établit donc un protocole qui permettait de garder cette conscience regroupée en confectionnant des sarcophages à demi-vie. Ces sortes de cercueils étaient dotés au niveau de la tête, d'un simulateur de cerveau quantique qui reproduisait l'interaction du cerveau du mort avec son milieu. On pouvait ainsi garder le mort dans ce qu'on appelait sa demi-vie et ainsi prolonger son existence terrestre malgré le fait que son corps soit mort. En moyenne, on pouvait rallonger l'existence d'un patient d'une durée équivalent à un quart de sa vie. Mais certaines personnes pouvaient rester en demi-vie bien plus longtemps que cela.
Il suffisait alors de reproduire des interfaces avec le simulateur de cerveau pour pouvoir communiquer avec les demi-morts.
Bien sûr, une fois que la demi-vie était écoulée, et que la personnalité du patient s'était finalement évaporée dans la nature, nul ne savait ce qu'il se passait alors pour la personne en question.
Il y avait un seul impératif pour garantir l'accès à la demi-vie. Le placement dans le sarcophage devait avoir lieu rapidement après la mort corporelle du patient.
Jusqu'à sa découverte, on pensait que sitôt que le cerveau cessait d'émettre des ondes cérébrales, c'était que le patient était mort et que sa conscience avait quitté le morceau de viande qui se mouvait encore sous vos yeux. Personne ne s'était posé la question de la raison pour laquelle les gens plongés dans un coma profond qu'on pouvait aisément confondre à une mort cérébrale pouvaient revenir à la vie. On n'avait pas plus creusé le sujet des morts cérébrales déclarées dans les hôpitaux où grâce aux efforts des médecins, des patients pouvaient revenir eux aussi à la vie, et ce plusieurs fois au cours d'une seule intervention pour finalement à la suite de leur internement reprendre une existence normale, sans avoir rien perdu d'eux même.
Il était clairement démontré avec tous ces cas que les médecins se trompaient sur l'origine de la conscience, et que le cerveau n'était pas réellement son siège.
Quelques théoriciens des siècles précédents avaient avancé l'hypothèse que la conscience n'était pas logée dans l'agencement des neurones ni dans ses flux, mais qu'elle se trouvait quelque part en dehors de notre corps et que le cerveau jouait le rôle d'antenne de transition. Ils n'étaient pas allés plus loin dans leurs théories tant le nombre de possibilités paraissait important. Étions nous des êtres immatériels qui avaient décidé de jouer aux marionnettistes? Étions nous des êtres matériels dont la conscience pouvait être projeté vers des corps humains pour les animer? Étions nous plus liés que cela à nos corps?
Le soucis principal qu'apportait ces théories, était la crédibilité tant elles permettaient de créer un lien étroit entre les différentes religions et croyances et la science.
Finalement, seul Nikarama, profitant des moyens alloués à ses recherches chez les psys, pu se permettre de mettre à l'épreuve ces idées lancées un peu à la va-vite.
Les découvertes qu'il fit étaient proprement prodigieuses. Il se trouvait que la conscience naissait bien dans le cerveau, à l'âge où l'embryon se transforme en fœtus. Le cerveau commence à émettre des ondes cérébrales. Le crâne est alors suffisamment peu épais pour permettre à ces ondes de s'échapper de l'enveloppe matérielle. C'est à ce moment là que la conscience commence à sortir du cerveau pour finalement siéger à portée de celui-ci tout en gardant la possibilité de s'en éloigner. Ce processus s'achèvera avec la fermeture de la fontanelle qu'on croyait être un artefact d'un troisième oeil que les mammifères auraient possédés à un moment de leur évolution.
La conscience sera alors en grande partie contenue à l'extérieur du cerveau et maintenue en contact avec le corps grâce à celui-ci qui effectivement servait d'antenne de communication. Bien sur le terme de conscience est exagéré ici, on pourrait plus parler de personnalité finalement. Car on rapproche souvent la conscience avec les perceptions. Or ce qui se trouve autours du cerveau humain et qui définit chaque être de cette espèce n'est pas capable de se percevoir puisqu'il voit, sent, goûte et entend à partir de son corps matériel.
Toutes ces découvertes permirent d'envisager la mort sous un tout autre jour. Et le professeur japonais fit la plus importante de ses découvertes ainsi.
La demi-vie
Il découvrit que lorsque le corps meurt, la personnalité qui l'entoure penne à se diffuser dans l'espace. Il établit donc un protocole qui permettait de garder cette conscience regroupée en confectionnant des sarcophages à demi-vie. Ces sortes de cercueils étaient dotés au niveau de la tête, d'un simulateur de cerveau quantique qui reproduisait l'interaction du cerveau du mort avec son milieu. On pouvait ainsi garder le mort dans ce qu'on appelait sa demi-vie et ainsi prolonger son existence terrestre malgré le fait que son corps soit mort. En moyenne, on pouvait rallonger l'existence d'un patient d'une durée équivalent à un quart de sa vie. Mais certaines personnes pouvaient rester en demi-vie bien plus longtemps que cela.
Il suffisait alors de reproduire des interfaces avec le simulateur de cerveau pour pouvoir communiquer avec les demi-morts.
Bien sûr, une fois que la demi-vie était écoulée, et que la personnalité du patient s'était finalement évaporée dans la nature, nul ne savait ce qu'il se passait alors pour la personne en question.
Il y avait un seul impératif pour garantir l'accès à la demi-vie. Le placement dans le sarcophage devait avoir lieu rapidement après la mort corporelle du patient.
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